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09.08.20

#yoga-un-art-de-vivre

#inspiration #nature #arbre #noeuds #vie #responsable

#Beaune


Cet arbre, je l’ai vu il y a quelques années. Il restait dans ma mémoire. Cet été, je l’ai retrouvé. Voici ce qu’il m’inspire aujourd’hui.

 

Que se passe-t’il dans nos vies ?

On grandit et on espère que notre vie sera une ligne droite, de préférence ascendante.

C’est là le désir de chaque Homme, grandir. Ne dit-on pas d’ailleurs qu’on « élève son enfant » ?

Mais il arrive qu’on ait l’impression que la vie « fait des nœuds », ou pire, elle n’est plus qu’un gros noeud.

Il est temps alors de s’arrêter, de se poser.

Le Yoga m’apprend cela. C’est un aspect du travail de #svadhyaya, la connaissance de soi.

Je me place dans le rôle d’observateur.

Et si c’était uniquement une vision de l’esprit ?

Et si c’était tout simplement ma « perception » de la vie qui fait des nœuds, et pas la vie elle-même ?

Si il ne s’agit « que » de mon mental, et non de la vie, cela signifierait que je pourrais envisager une réponse différente à l’événement qui me chiffonne, voire me torture.

Ma capacité de répondre est de mon ressort, c’est ma « respons-abilité ».

Cela me rend ma liberté, puisque je peux choisir de répondre de telle ou telle façon à cet événement extérieur, que je ne peux changer.

Je tourne autour de l’arbre, de son tronc tortueux, et j’observe :

La prochaine fois que je serai dans cet état d’esprit « inquiet, stressé, angoissé, perturbé, torturé », puis-je changer ma façon de penser, puis-je prendre un autre point de vue ?

Peut-être que le 1er pas sera uniquement de reconnaître les belles choses autour du nœud.

Comme cette belle cour de l’église de Beaune.

Et j’accepte que ce soit un 1er pas, modeste peut-être cette fois-ci.

Et pourquoi même l’étiqueter « modeste » ? je reprends  mon rôle d’observateur : je laisse tomber mon jugement. La prochaine fois sera différente.

Je grandis. Je m’élève. J’ai confiance.

Comme cet arbre.

 



22.09.18

Constipation & position accroupie

Parce que le sujet - et sans doute les images - reste(nt) tabou(es), parce que ça peut arriver à tout le monde, en particulier aux femmes enceintes, parce qu'il y a toujours des personnes qui ne savent pas que s'accroupir est "la" position, ou qui ne prennent pas le temps... et parce qu' une constipation chronique peut laisser des séquelles. Si les selles restent dans le rectum, elles se déshydratent, et deviennent donc dures. Vous aurez tendance à pousser, ce qu'il ne faut pas faire. C'est ce qu'on appelle une "constipation basse" (pcq constipation au niveau du rectum plutôt qu'au niveau du transit, plus haut). Il est important de pouvoir distinguer les types de constipation, car les conseils tels "faites des torsions" comme en Yoga ou "buvez plus d'eau" ne vous aideront pas en cas de constipation 'basse'. Par ailleurs je me permets de rapporter une information partagée par une sage-femme de l'institut de Gasquet lors de ma formation "yoga et maternité": bien souvent, le corps envoie un signal que vous devez aller aux selles. Dans notre vie pressée, ou par convenance/politesse, il nous arrive de l'ignorer. Il m'a été donc dit que si il est ignoré 3x, il ne se manifestera plus. Conséquence? accumulation des selles dans le rectum; qui durcissent; rectum qui se distend; muscle distendu ne fonctionne plus de façon optimale; cercle vicieux. Alors #jeprendsletemps #jeprendssoindemoi #constipation #taboo #squat #acccroupi (nb je partage l'article par souci d'honnêteté vis à vis de l'auteur des illustrations. Merci.)




18.02.18

Il n’y a pas de « congé » de maternité.

Lettre ouverte aux hommes, nouveaux papas


Félicitations ! vous êtes père, vous êtes fier et vous avez toutes les raisons de l’être. Vous avez aujourd’hui droit à 10 jours de congés de paternité. Et la maman, presque 3 mois. Waouw, 3 mois !?? mais qui a dit « congé » ? pour vous comme pour elle, mais surtout pour elle. C’est pour elle que je vous écris. Elle a fabriqué votre enfant durant 9 mois. 40 semaines. Son corps s’est transformé pour fabriquer un nid, créer une vie, lui faire de la place, l’oxygéner… Bien souvent, elle s’est privée durant tous ces mois, pour le meilleur de votre enfant. En quelques heures seulement (elles sont longues ces heures-là toutefois), la naissance. Les Anglais appellent cela « la délivrance ». Mais tout commence. Pour vous, mais surtout pour elle. Un tourbillon d’hormones, un corps différent et « vide » de façon soudaine, avec toutefois l’impression que le nid est toujours là. Et puis, toute l’attention - focalisée durant la grossesse sur la maman - d’un coup se dirige vers le bébé. Se sentir « vide » de l’intérieur physiquement et aussi psychiquement. Et toujours ce tourbillon d’hormones, ces nuits difficiles, un corps parfois 'écartelé', et le temps qui file entre 2 tétées, … Peut-être réussira-t’elle à s’asseoir pour manger à 14h?... à se laver les cheveux… quand vous rentrez ?

Ah justement, vous rentrez :

« Qu’as-tu fait de ta journée, Chérie ? ».

Il N’y a PAS de « congé » de maternité. C’est un temps de convalescence. Pas après une maladie. Mais un temps de récupération.

Dans les sociétés traditionnelles, la mère est entourée et choyée durant les 6 premières semaines, où elle devrait pouvoir rester le plus possible allongée. Aujourd’hui chez nous, impensable.

Alors, messieurs, heureux pères, s’il vous plaît, prenez soin de la maman. Elle ne se plaindra pas. Mais elle a besoin de vous, de votre attention, de votre empathie, d’Amour.

Soyez heureux !


29.12.17

YOGA, Art de Vivre - Pratique et partage

25 décembre, Merry Christmas!


Après le solstice d’hiver, la fête du 25 décembre, la fête de Noël, est celle du retour de la lumière. Réjouissances agricoles chez les Romains, pour fêter le Soleil invaincu (les Saturnales), on décorait sa maison de végétaux qui restent verts toute l’année, on faisait la fête ( > festins), et on s’offrait des cadeaux.

J’aime cette période où je peux sentir les jours qui rallongent, la victoire de la lumière sur les ténèbres.

C’est peut-être aussi une période pour se mettre au repos, comme la Nature, trouver des moments pour faire silence au milieu de ces réjouissances, un temps d’arrêt pour observer ce qui est, au-delà de la grisaille de ces derniers jours, pour se (re)connecter à ce soleil qui est présent, mais trop souvent voilé (avidiya) par le « bruit » de notre mental (YS1 Yogah citta vritti nirodhah).

Si ton espace intérieur peut se connecter à ce silence, à cette paix, à cette sérénité, alors les personnes que tu rencontreras auront accès à ta Joie sereine parce que tu la rayonneras.

A toi qui me lis, c’est ce que je te souhaite aujourd’hui


29.11.17

YOGA, Art de vivre, Pratique & Partage

La Nature a traversé le changement du passage à l’automne, et entame un repli sur elle. Voici ce qu'elle m'a inspirée pour ces 3 semaines de fin novembre à début décembre:

J'ai conçu les séances autour du repli sur Soi, et on profitera de ce temps pour prendre conscience de notre « stress » et comment l'adresser. Certes, bénéficier de plus de temps serait une solution. Mais sa source se cache aussi dans notre mental non apaisé. Par exemples, je rumine sur des mots échangés que je regrette; j’ai une tâche à faire mais je procrastine; j’ai été blessée, énervée, mais j’écrase…

Sur le tapis : je me laisse guider par un exercice sur l’observation de ma météo intérieure; qu'est-ce qui m'habite maintenant? quel est le sentiment qui prédomine? Je l’observe. Je respire. Je lui donne de l’espace plutôt que de « mettre un couvercle ». Et peut-être il s’apaisera. Je respecte tout ce que je ressens, même si c’est imprécis.

Ensuite, je respire « dans mes mains », posées à divers endroits du tronc, dans tout son volume. Ma respiration devient plus profonde, s’allonge et s’affine. Pour arriver à la posture cœur, j’introduis en alternance, des étirements debout, pince, triangle et la « respiration de la Joie », inspiration en krama (paliers) et expiration avec un grand « ha » où l’on dépose tout (voire crache 😉), dans un grand mouvement fluide de repli, bras aussi souples que si vous essoriez une salade dans un essuie 😊. Avec des temps d’observation, la chaleur circule, des fourmillements m’habitent,je sens que mon corps vit… Vient la posture cœur, Janu Shirshasana, posture de la tête au genou: une expérience de flexion en assise, bien différente des sensations de la pince debout. Ici, maintenant mes limites sont différentes... j’accueille.Je termine par un pranayama, Anuloma Ujjayi, un exercice de respiration qui allonge l’expiration et aura un effet bénéfique sur l’apaisement de mon système nerveux.

Gratitude : hier soir vous étiez 16 à me rejoindre sur vos tapis… que ce soit ce grand groupe ou les plus petits, j’aime partager ces moments avec vous. Merci du fond du cœur.


23.11.17

Yoga, art de vivre, pratique et partage.

De fin octobre à la mi-novembre, les séances étaient conçues autour du thème du Changement. Souvent, mon inspiration vient de Mère Nature : l’automne étant arrivé après bel été indien, notre corps doit s’adapter face au passage des saisons : moins de lumière, froid, vent, humidité, … Image de ce que peut être notre vie : on aspire à une certaine stabilité et puis les choses changent, à divers niveaux, dans différents domaines, de façon plus ou moins inattendue, et plus ou moins difficiles à vivre...

Quelles sont les qualités requises pour faire face aux changements ? ouverture d’esprit (non jugement), ouverture du cœur, confiance et ancrage, et parfois une intention de changer soi, transformer une vieille habitude qui nous pèse par exemple, en une nouvelle qualité : bref un vœu, une résolution pour soi.

La première partie de la séance était debout, plaçant notre attention dans les kurmas (appuis), avec des postures et enchaînements en ouverture. Pour la transition, une relaxation intermédiaire assez longue, pour un vrai lâcher prise : laisser être ce changement qui se présente à nous, sans résistance. La suite était au sol, avec les mêmes intentions d’ouverture et de fluidité. Et pour clôturer, nous avons pratiqué la méditation du SANKALPA par le toucher, chacun avec son intention ‘secrète’. A pratiquer régulièrement pendant quelques semaines pour vivre la transformation.

Merci à ceux et celles qui ont suivi les séances. C’est un plaisir que de partager cela avec vous 😊


20.10.17

Le Yoga prénatal : une mode ?

Cela fait quelques fois que l’on me fait la remarque, et je me rends compte que ça ne me laisse pas indifférente… Donc je prends ma plume, pour partager, partager, partager.

D’abord c’est quoi une mode ? ça vient et ça part… c’est par essence, quelque chose d’extérieur à soi. Donc ma réponse devrait être simple « non, le Yoga prénatal n’est pas une mode ».  Et je pourrais m’arrêter là. Mais j’ai envie de continuer, pour que toutes les femmes aient l’occasion de savoir que :

-Si tu fais toujours la course, entre le boulot, la maison, les engagements familiaux et autres, au Yoga prénatal tu vivras une parenthèse de douceur ;

-Si tu te sens « comme une baleine » ou juste « marre d’être enceinte », au Yoga prénatal tu trouveras un tapis pour te porter, et des oreilles pour t’écouter ;

-Si tu as mal ici ou là, non, ce n’est pas suffisant de se dire « c’est normal », au Yoga prénatal tu découvriras sans doute un étirement, une respiration, une pose, … qui te soulageront ;

-Et si tu te sens bien, que tout va bien? super ! au Yoga prénatal ces mêmes exercices pourront prévenir certains maux, te donneront confiance dans ta nature féminine divine, capable d’enfanter comme toutes celles qui nous ont « mises au monde ». Le Yoga prénatal te fera découvrir une infime partie de cette machine si bien faite qu’est notre corps physique et peut-être tu seras pleine de gratitude pour « ces pieds qui te portent ».

- Et pour une autre, ce sera la période de ta vie qui t’amène au Yoga, vers l’intérieur de toi, à t’écouter, à ressentir, à te poser… Permets-toi de laisser être, de ne rien vouloir d’autre que ce qui est. C’est ce que j’appelle « Etre à la rencontre de son Treasure Inside » : la rencontre, c’est le Yoga, et ton Treasure Inside, bien sûr c’est ton bébé, mais c’est surtout Toi et toutes tes vérités, aspirations profondes, … que tu peux rencontrer parce que tu t’es donné l’occasion de faire une pause. Et là seulement, tu peux accéder à la clarté, au discernement, et même à la Joie sereine.

Et si tu contactes cette lumière une seule fois, tu sauras pour toujours qu’elle est en toi.

Continue de partager ton sourire : il est la Vie et celle qui grandit en toi. Mode ou pas mode...